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Le  Défi ouvert canadien de mathématiques 2016 -- nov. 3/4

Le Défi ouvert canadien de mathématiques 2016 — nov. 3/4


Nicolae Strungaru

Problème de la semaine

— Nicolae Strungaru, Grant MacEwan University

Les problèmes du DOCM se divisent en trois parties. Pour la partie A, il n'est pas nécessaire d'écrire ses démarches dans la solution. Il est même possible de résoudre les problèmes sans avoir à écrire quoi que ce soit. Les problèmes de la partie B présentent un défi plus élevé et nécessitent des connaissances un peu plus poussées. Pour ceux-ci, vous aurez sans doute besoin de papier et d'un crayon. Les problèmes de la partie C nécessitent des réponses complètes avec justification pour les arguments proposés.

Nous avons sélectionné une variété de problèmes provenant de divers concours nationaux et régionaux avec l'espoir de susciter votre intérêt pour la résolution de problèmes et vous donner un peu de préparation pour le Défi ouvert canadien de mathématiques en novembre. Les problèmes touchent à large éventail de domaines mathématiques (algèbre, logique, géométrie...) mais ne sont pas associés à un âge scolaire précis.

Nous publierons les solutions aux problèmes la semaine suivante. Nous avertissons toutefois les enseignants qu’il se pourrait que des étudiants déterminés trouvent les solutions ailleurs en ligne avant qu’elles ne soient publiées ici.

Pour obtenir d’autres ensembles de problèmes et de solutions à chacun de ces niveaux, n’hésitez pas à télécharger les anciens examens officiels et leurs solutions dans nos archives.

Semaine 9

  • Problème (publié le 1 novembre)

    Déterminez tous les polynômes f(x)=xn+a1xn1+a2xn2+...+an1x+an avec les propriétés suivantes :

    1. tous les coefficients a1,..,an appartiennent à l'ensemble {1,1};
    2. toutes les solutions à l'équation f(x)=0 sont réelles.

  • Solution (publié le 8 novembre)

    Il s'agit du problème 5 de la quatrième Olympiade mathématique d'Irlande (1991), apparu dans l'édition [1993:192-193] du Crux Mathematicorum. On présente la solution de Michael Selby, parue dans l'édition [1995:12-13].

    Soit r1,r2,..,rn les racines du polynôme. Alors r1+r2+...+rn=a1r1r2+r1r3+...+rn1rn=a2r1r2...rn=(1)nan.

    On trouve alors r21+r22+..+r2n=(r1+...+rn)22(r1r2+r1r3+...+rn1rn)=12a2.

    Ceci implique que, en autant que n2, nous avons 12a20 et donc que a2=1.

    Par l'inégalité arithmético-géométrique, r21+...+r2nnnr21r22...r2n=n((1)nan)2=1 avec égalité si et seulement si r21=r22=...=r2n=1.

    Ainsi, 12a2n, avec égalité si et seulement si r21=r22=...=r2n=1.

    Il est donc nécessaire que n3.

    Cas 1 : n=1. On voit directement que X+1 et X1 sont des solutions.

    Cas 2 : n=2. On doit avoir a2=1. Les deux polynômes possibles sont donc X2X1 et X2+X1. Ce sont tous deux des solutions.

    Cas 3 : n=3. On doit avoir a2=1 et égalité dans l'inégalité arithmético-géométrique, donc rj{±1}. De plus, puisque r1r2+r1r3+r2r3=1, il n'est pas possible que toutes les racines aient le même signe. Ceci nous mène à deux polynômes possibles : (X1)2(X+1)=X3X2X+1(X1)(X+1)2=X3+X2X1.

    Réponse : Il y a 6 polynômes qui satisfont les conditions : X1;X+1;X2X1;X2+X1;X3X2X+1 et X3+X2X1.

Semaine 8

  • Problème (publié le 25 octobre)

    On découpe un triangle équilatéral AXY à partir d'un rectangle ABCD de façon à ce que le sommet X soit sur le côté BC et que le sommet Y soit sur le côté CD. Une fois ce triangle découpé, il reste trois triangles rectangles. Montrez que la somme des aires de deux de ces trois triangles est égale à l'aire du troisième.

  • Solution (publié le 1 novembre)

    Il s'agit du problème 2 de l'Olympiade nationale Hongroise de 1987,aussi apparu dans le Crux Mathematicorum [1989:100-101]. La solution présentée ici est celle de Michael Selby et D.J. Smeenk, parue dans l'édition [1991:68-69].

    Premièrement, on peut remarquer que cette construction n'est pas possible pour tous les rectangles. Si le rectangle a des côtés de longueur ab, alors une condition nécessaire serait que a32b.

    Étant donné qu'il est possible de le faire, on pose s pour la longueur du côté du triangle équilatéral. On affirme que [XYC]=[ADY]+[ABX],[T] signifie l'aire du triangle T. Utilisons θ1 et θ2 pour décrire respectivement BAX et DAY.

    Ainsi, [ABX]=12ABBX=12scos(θ1)ssin(θ1)=12s2cos(θ1)sin(θ1)=14s2sin(2θ1), et de la même façon [ADY]=14s2sin(2θ2).

    Ainsi, [ADY]=14s2sin(2θ2)=14s2sin(2(30θ1))=14s2sin(602θ1)=14s2(32cos(2θ1)12sin(2θ1))=(38s2cos(2θ1))(18s2sin(2θ1)).

    Ceci nous montre que [ADY]+[ABX]=38s2cos(2θ1)+18s2sin(2θ1).

    Maintenant, pour XCY, l'angle CXY=30+θ1. Donc [CXY]=12CXCY=12s2sin(30+θ1)cos(30+θ1)=14s2sin(60+2θ1)=38s2cos(2θ1)+18s2sin(2θ1)=[ADY]+[ABX].

Semaine 7

  • Problème (publié le 18 octobre)

    ABC est un triangle pour lequel AB=AC et dont BAC=20. Sur le côté AC, on choisit un point D tel que AD=BC. Déterminez la mesure de l'angle CDB.

  • Solution (publié le 25 octobre)

    Il s'agit d'un de mes problèmes de géométrie préférés et celui-ci possède une très jolie solution. Malheureusement, la source de la question et de la solution ont été perdus.

    Sur le côté AD, on construit un triangle équilatéral extérieur à ABC qu'on nomme ADE. Relions E à B.

    Maintenant, par CAC, les triangles ABC et BAE sont congrus. Plus précisément, AB=AC;ABC=80=BAE;BC=AE.

    Ceci implique que le triangle BAE est isocèle et donc AB=BE.

    Ainsi, par CCC, les triangles ADB et EDB sont congrus. Plus précisément, AD=ED;DB=DB;AB=EB. Ceci implique que ADB=EDB.

    Puisque ADB+EDB+60=360 on obtient ADB=150. et donc CDB=30.

Semaine 6

  • Problème (publié le 11 octobre)

    Trouvez tous les nombres entiers positifs n pour lesquels n(n+1)(n+2)(n+3) a exactement 3 diviseurs premiers.

  • Solution (publié le 18 octobre)

    Il s'agit du problème 5 de la ronde finale de la 30e Olympiade mathématique d'Espagne. Celui-ci est apparu dans l'édition [1998:69-70] du Crux Mathematicorum. La solution présentée est une légère modification de celle d'Edward T.H. Wang, donnée dans l'édition [1999:203-204].

    On va montrer que les seuls entiers satisfaisant la condition sont n=2,3 et 6.

    Soit P(n)=n(n+1)(n+2)(n+3). Alors P(1)=233 et donc n=1 n'est pas une solution. On suppose maintenant que n2.

    Remarquons premièrement que pour tout kN, (k,k+1)=(2k1,2k+1)=1.

    Considérons maintenant deux possibilités:

    Cas 1: n est impair. Dans ce cas, les nombres n,n+1,n+2 sont relativement premiers deux à deux. Pour satisfaire la condition, ils doivent donc être des puissances de nombres premiers.

    Puisque n+1 est pair, on doit avoir que n=pa;n+1=2b and n+2=qca,b,c,p,qN dont p et q sont des premiers impairs distincts.

    Remarquons maintenant que n+3=2b+2=2(2b1+1)b2. Puisque les seuls diviseurs premiers possibles de n+3 sont 2,p et q et que (n+2,n+3)=1, il est nécessaire que 2b1+1=pd,d1.

    Ainsi, 2pd=n+3=pa+3. Ceci montre que p|3 et donc que p=3. En divisant par 3, on obtient 23d1=3a1+1.

    Il est impossible que d1>0 et a1>0 puisque dans ce cas on aurait que 3|1. Donc d1 ou a1 doit être 0 et on en déduit ensuite que l'autre doit aussi être nul.

    Ceci nous montre que a=1 et donc que n=3.

    On a ainsi montré que la seule solution possible pour n impair est n=3 et il est facile de vérifier qu'il s'agit bel et bien d'une solution.

    Cas 2: n est pair. Dans ce cas, on a (n+1,n+2)=(n+1,n+3)=(n+2,n+3)=1. Par le même argument que dans le cas 1, on obtient l'équation n+1=pa;n+2=2b and n+3=qca,b,c,p,qN dont p,q sont des nombres premiers impairs distincts.

    On a ensuite que n=2b2=2(2b11).

    Ainsi n2 et donc b2.

    Si b=2, on a n=2 qui est une solution.

    Autrement, si b3, alors 2b11 est un nombre impair supérieur ou égal à 3. Les seuls nombres premiers qui peuvent diviser n sont 2,p,q et comme (n,pa)=1 et 2b11 sont impair, on doit avoir 2b11=qd,d1.

    Conséquemment, 2qd=n=qc3. Ceci nous montre que q|3 et donc que q=3. En divisant par 3, on obtient 23d1=3c11. On doit avoir d1c1 et donc que 3d1|1. Ceci implique que d=1 et donc n=23=6.

    Il est facile de montrer que n=6 est réellement une solution.

    En conclusion, n(n+1)(n+2)(n+3) a exactement 3 diviseurs premiers si et seulement si n{2,3,6}.

Semaine 5

  • Problème (publié le 4 octobre)

    Cette semaine, on s'intéresse à une équation fonctionnelle.

    Trouvez toutes les fonctions f:NN telles que f(f(m)+f(n))=m+n;m,nN,N désigne l'ensemble {1,2,3,...} des entiers positifs.

  • Solution (publié le 11 octobre)

    C'était le problème 4 de la 44e Olympiade mathématique de Lithuanie, aussi apparu dans l'édition [1998:196-197] du Crux Mathematicorum. La solution présentée est celle de Pierre Bornsztein et est apparue dans l'édition [1999:334-335].

    Pour m,nN, d'après f(f(m)+f(n))=m+n f(f(m)+f(n))+f(f(m)+f(n))=2(m+n)

    Donc f[f(f(m)+f(n))+f(f(m)+f(n))]=f(m)+f(n)+f(m)+f(n)=2(f(m)+f(n)) et f[f(f(m)+f(n))+f(f(m)+f(n))]=f(2m+2n).

    Ainsi, f(2m+2n)=2(f(m)+f(n)).

    Pour m=n, 4f(n)=f(4n).

    Pour m=2p+1,n=2p1 2f(2p+1)+2f(2p1)=f(8p)=4f(2p) d'où p1, f(2p+1)=2f(2p)f(2p1).

    De même pour m=2p+2,n=2p2,(p2) on obtient f(2p+2)=2f(2p)f(2p2).

    On pose f(1)=a,f(2)=b.

    En utilisant (3) et (4) on trouve f(3)=2baf(4)=f(41)=4f(1)=4af(5)=9a2bf(6)=8ab

    Mais pour m=2,n=1, (2) conduit à f(6)=2f(2)+2f(1)=2a+2b.

    Donc 8ab=2a+2b, c.à.d. b=2a. On en déduit que pour n{1,2,3,4,5,6}, f(n)=an.

    Une récurrence immédiate en utilisant (3) et (4) permet d'obtenir: f(n)=an, pour tout nN.

    Alors dans (1), pour tout m,nN m+n=f(f(m)+f(n))=a(f(m)+f(n))=a2(m+n), d'óu a=1 et f(n)=n pour tout nN.

    Réciproquement, f(n)=n convient.

Semaine 4

  • Problème (publié le 27 septembre)

    Cette semaine, on s'intéresse à un problème de cercle inscrit.

    Soit ABC un triangle équilatéral et Γ son cercle inscrit. Si D et E sont des points positionnés respectivement sur les côtés AB et AC de façon à ce que DE soit tangent à Γ, montrez que ADDB+AEEC=1

  • Solution (publié le 4 octobre)

    Il s'agit du problème 4 de la 8e Olympiade mathématique IberoAmerican. Celui-ci est apparu dans l'édition [1996:159-160] du Crux Mathematicorum. La solution suivante est celle de Sěfket Arslanagić et est apparue dans l'édition [1997:465-466].

    Soit AB=AC=BC=a,BD=p et CE=q. Alors AD=ap et AE=aq.

    Puisque le cercle Γ est inscrit dans le quadrilatère BCED, on trouve que ED+BC=BD+CE, ou autrement ED=p+qa.

    Par la loi des cosinus dans le triangle ADE, on obtient ED2=AD2+AE22ADAEcos(60), et donc, avec l'équation (1) on a (p+qa)2=(ap)2+(aq)2(ap)(aq). En développant, on trouve 3pq=ap+aq.

    Ainsi, ADDB+AEEC=app+aqq=aqpq+apqppq=ap+aq2pqpq=1.

Semaine 3

  • Problème (publié le 20 septembre)

    Soit p le nombre de fonctions allant de {1,2,3,...,m}, mN à {1,2,...,35,36} et q le nombre de fonctions allant de {1,2,3,...,n}, nN à {1,2,3,4,5}. Déterminez la plus petite valeur possible de |pq|.

  • Solution (publié le 27 septembre)

    Il s'agit du problème 5 de la 40ème Olympiade mathématique de Moldovie, form 11, qui est apparue dans le Crux Mathematicorum [2001:326-327]. On présente ici la solution légèrement modifiée de Pierre Bornsztein qui est apparue dans l'édition [1999:369-370].

    Soit m,nN. On trouve que p=36m et q=5n. Le problème est donc de trouver la valeur minimale de |36m5n| parmi toutes les valeurs de m,nN.

    Les deux derniers chiffres de 36m peuvent être 36,96,56,16 ou 76. Les deux derniers chiffres de 5n sont soit 05 ou 25.

    Ainsi, 36^m-5^n \in \{ \pm 9, \pm 11, \pm 29, \pm 31, \pm 49 \} \pmod{100}

    On remarque aussi que puisque 9|36^m et 9 \nmid 5^n alors 9 \nmid 36^m-5m. Donc 36^m-5^n \neq \pm 9.

    Ceci nous montre que la plus petite valeur que peut prendre |36^m-5^n| est 11. Cette valeur est atteinte lorsque m=n=2.

    La plus petite valeur possible de |p-q| est donc 11.

Semaine 2

  • Problème (publié le 13 septembre)

    Cette semaine on s'intéresse à une équation du cinquième degré.

    Trouvez toutes les solutions réelles à l'équation 1+x+x^2+x^3=x^4+x^5 \,.

  • Solution (publié le 20 septembre)

    C'est le problème 4 du 21^{\text{ème}} W.J. Blundon Mathematics Contest, Memorial University qui a été écrit en 2004 et donné dans la section Skoliad de l'édition [2005:354] du Crux Mathematicorum.

    Cette équation peut être réécrite sous la forme (1+x)(1+x^2)=(1+x)x^4 \,.

    Sous cette forme, on remarque que x=-1 est une solution.

    Si x \neq -1 on peut diviser par 1+x pour obtenir 1+x^2=x^4 \,, ou x^4-x^2-1=0 \,.

    En faisant la substitution y=x^2, on trouve l'équation quadratique y^2-y-1=0 dont les solutions sont y_1= \frac{1+\sqrt{5}}{2} \mbox{ et } y_2= \frac{1-\sqrt{5}}{2} \,.

    Puisque y_2 <0, l'équation x^2=y_2 n'a pas de solution.

    À partir de x^2=y_1, on trouve deux nouvelles solutions réelles x= \pm \sqrt{\frac{1+\sqrt{5}}{2}} \,.

    L'équation initiale a donc 3 solutions réelles: x=-1, x=\sqrt{\frac{1+\sqrt{5}}{2}} \mbox{ et } x=-\sqrt{\frac{1+\sqrt{5}}{2}} \,.

Semaine 1

  • Problème (publié le 6 septembre)

    Voici deux problèmes plus simples pour cette première semaine. Essayez-les! La source du problème ainsi que la solution seront disponibles la semaine prochaine.}

    Problème A
    Dans l'image, ABCD est un carré de côté 17 et les quatre triangles ABF, DAE, BCG et CDH sont congrus et rectangles. De plus, \overline{FB}=8. Déterminez l'aire de la région ombragée EFGH.

    Problème B
    Déterminez combien de paires entières (x,y) sont solutions à l'équation x^2y^3=6^{12} \,.

  • Solution (publié le 13 septembre)

    Problème A

    Il s'agit du Problème 1 du BC Colleges High School Mathematics Contest 2005, ronde B de la finale junior, écrit en mai 2005 et donné dans la section Skoliad de l'édition [2005:265] du Crux Mathematicorum. La prochaine solution est la solution « officielle » qui est apparue dans l'édition [2006:137].

    Puisque FB=8 et AB=17, le théorème de Pythagore nous donne que AF=15. L'aire de chacun des quatre triangles congrus est donc \frac{8 \times 15}{2}=60. L'aire de la région ombragée EFGH est donc 17^2-4\cdot 60=49.

    Problème B

    Il s'agit du problème 3 du même concours que le précédent. On donne aussi la solution officielle apparue dans l'édition [2006:138].

    Premièrement, puisque 6^{12} >0 et x^2 \geq 0, il est nécessaire que x^2 >0 et que y>0.

    L'équation initiale est x^2y^3=6^{12}=2^{12}3^{12}. Puisque x et y divisent tous deux 2^{12}3^{12}, on doit avoir x= \pm 2^i3^j et y= 2^k3^l, où i,j,k et l sont des entiers positifs.

    On peut donc écrire x^2=2^{2i}3^{2j} et y^3=2^{3k}3^{3l}. Ainsi, x^2y^3=2^{2i+3k}3^{2j+3l} \,.

    On doit obtenir x^2y^3=2^{12}3^{12}. Ainsi 2i+3k=12 et 2j+3l=12. Les solutions à ces deux équations sont (i,k) \in \{ (0,4), (3,2), (6,0) \} \mbox{ et } (j,l) \in \{ (0,4), (3,2), (6,0) \} \,.

    Chacune des valeurs de i peut être associée à chacune des valeurs de j. Une fois cette association faite, les valeurs de k et l sont déterminées. Le nombre de paires d'entiers positifs satisfaisant l'équation est donc 3 \times 3=9. En admettant que x puisse être négatif, on a 9 \times 2=18 solutions.

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